La basilique de Fourvière

Place de Fourvière, 69005 Lyon

Cet édifice au style éclectique surplombe Lyon, "forteresse mariale" à l'extérieur, ornée à l'intérieur de mosaïques, vitraux et marbres. De l'esplanade, la vue panoramique est imprenable.

Le nom de Fourvière viendrait du latin "Forum Vetus", vieux forum, la colline de Fourvière étant la zone choisie par les romains pour la fondation de Lyon en 43 avant J.-C. Construite à partir de 1872, elle est inaugurée en 1896 mais les travaux de décoration intérieure ne s’achèveront qu'après la seconde guerre mondiale. L'architecte lyonnais Pierre Bossan (1814-1888) étant décédé avant la fin de la construction, c'est son disciple Louis Sainte Marie Perrin (1835-1917) qui a supervisé la fin des travaux. Citadelle mystique dédiée à la Vierge, elle comprend un décor intérieur et extérieur très riche, avec notamment un important cycle de mosaïques retraçant l'histoire de la Vierge dans l'histoire de France et dans l'histoire de l'Eglise. La crypte, dédiée à St-Joseph est plus sobre que l'église haute. Elle abrite une statue de "St-Joseph à l’Enfant" de Fabish et des vitraux de Bégule reprenant les symboles de l’Eucharistie. La basilique mesure 86 m de long sur 35 m de large. Sa hauteur au sommet en haut des tours est de 48 m. Son orgue a été construit en 1896 par Michel Merklin et restauré en 1996. Une statue de Jean-Paul II (3,05 m de haut) en bronze d' Elisabeth Cibot, bénissant la ville lors de sa venue à Lyon en Octobre 1986, fut érigée le 4 octobre 2011 sur le parvis de la basilique.

 

Théâtres romains de Fourvière

6, rue de l'Antiquaille, 69005 Lyon

Lieu de fondation de Lugdunum en 43 avant J-C par Munatius Plancus, il comprend le Grand Théâtre (spectacles de tragédie et comédie), l'Odéon (musique, lecture), les soubassements d'un temple de Cybèle et les restes d'un quartier artisanal.

Le site fut classé "Monuments Historiques" en 1905. Le Grand Théâtre, le plus ancien de France, construit par Auguste en 15 avant J-C, comprend la "cavea" (vaste conque dont les 25 gradins descendent jusqu’à l’Orchestra) montée sur une galerie et "l'orchestra" semi-circulaire, destinée aux mouvements du chœur, aux danseurs et comédiens. Son diamètre : 27 m. La scène est décorée de quelques colonnes et d’une statue de femme. Le Théâtre était réservé à la tragédie et à la comédie. Sa capacité était de 4 700 spectateurs. Il fut agrandi sous Hadrien à 10 700 places en 120. L’Odéon, théâtre plus réduit (3 000 places), était destiné aux orateurs politiques ou philosophiques, à la musique, aux poètes et à une élite intellectuelle. Il fut édifié sous Antonin, successeur d’Hadrien au milieu du 2e siècle. L’Odéon est limité à l’ouest par un mur de 6m d’épaisseur, soutenant la toiture qui abritait la "cavea", d’un diamètre de 73 m, constituée de gradins menant à "l’orchestra" pavée de dessins géométriques : losanges, carrés, rectangles, cercles soulignés de bandes. Les marbres blancs, roses ou beiges, les granits bleus ou gris, les porphyres verts ou rouges provenaient d’Italie, de Grèce ou d’Egypte. Chaque été, le Festival pluridisciplinaire les Nuits de Fourvière est organisé dans les théâtres antiques.

 

L'Opéra de Lyon

Place de la Comédie, 69001 Lyon

Le Grand Théâtre fut construit en 1756 par Jacques-Germain Soufflot (1713-1780 qui fit également à Paris le Panthéon, l’église Ste Geneviève, etc) et reconstruit de 1827 à 1831 par les architectes Chenavard et Pollet, il fut alors appelé Opéra.

Les travaux de l'Opéra actuel, Opéra National, ont duré de novembre 1989 au 14 mai 1993. Il fut reconstruit dans les murs du 1er opéra dont l'architecte Jean Nouvel n'a conservé que les façades et le foyer du public. L’ajout d’un dôme et le creusement d’un sous-sol lui ont permis de tripler la surface en creusant 5 niveaux en sous-sol et en élevant 6 niveaux sous la coupole de verre. La coquille, ossature métallique, est de 77 100 m3. Outre le verre, les matériaux utilisés sont le granit et le bois. La mise en lumière est de Yann Kersale. Sa capacité est de 1200 places et l'amphithéâtre de 200 places. Les 8 muses ont été installées sur la façade en 1862. Filles de Zeus et Mnemosyme, elles sont : Euterpe, muse de la musique, Clio de la poésie épique et éloquence, Melpomene de la tragédie, Thalie de la comédie, Polymnie de la poésie lyrique, Erato de l'élégie (poésie lyrique tendre et triste), Terpsichore de la danse et Calliope de l'éloquence. Il manque Uranie, muse de l'astronomie.

 

L'Hôtel de Ville de Lyon

1 place de la Comédie, 69001 Lyon

L’Hôtel de Ville fut construit de 1646 à 1672 par l’architecte lyonnais Simon Maupin et Girard Desargues. Détruit par un incendie en 1674, il fut reconstruit de 1700 à 1703 par Jules Hardouin Mansart. Il abrite un décor peint et sculpté exceptionnel.

En 1646, les échevins de la ville de Lyon décident la construction d'un nouveau bâtiment, afin de remplacer l'ancien hôtel de ville situé rue de la Poulaillerie, dans l'immeuble de l'actuel musée de l'imprimerie. Les architectes lyonnais Simon Maupin et Girard Desargues construisent l'hôtel de ville entre 1646 et 1672 sur la place des Terreaux qui devient le centre administratif de Lyon. En partie détruit en 1674 par un incendie, il est modifié au début du 18ème siècle par Jules Hardouin Mansart, architecte du palais de Versailles et du dôme des Invalides. L'édifice est construit de 1646 à 1672 par l'architecte de la ville, Simon Maupin. La place des Terreaux devient alors le centre administratif de Lyon. L'édifice s'organise autour de deux cours, dont l'une est surélevée et de quatre pavillons d'angle avec un beffroi enserrant la cour d'honneur. L'intérieur richement orné en fait un modèle de décoration. L'hôtel de ville est détruit en parti en 1674 par un incendie. Le roi fait appel à Jules Hardouin-Mansart pour dessiner les plans du nouvel Hôtel de Ville. Très endommagé lors de la Révolution, il reste délabré jusqu'en 1827 où l'on décide la reconstruction de la façade. La statue équestre du roi Henri IV est réalisée à ce moment là, afin de remplacer la précédente statue de Louis XIV détruite pendant la Révolution. D'importants travaux sont ensuite réalisés en 1852. L'édifice s'organise autour de deux cours, dont l'une est surélevée et de quatre pavillons d'angle avec un beffroi enserrant la cour d'honneur. L'intérieur richement orné en fait un modèle de décoration. Thomas Blanchet (1614-1689) y a réalisé l’un des plus beaux décors peints baroques de France vers 1655.

 

Le Quartier de La Croix Rousse

Ce quartier comprend une colline, en prolongement de la Presqu'île, "les Pentes de la Croix-Rousse" (inclues dans le périmètre du Patrimoine Mondial de l'Unesco) et un plateau "le Village" qui surplombe toute la ville.

Cette "colline qui travaille", pendant ouvrier de Fourvière, "colline qui prie", fut bâtie au début du XIX° sur des terrains appartenant aux communautés religieuses. L’important dénivelé influença le tracé des rues qui suivent les courbes de niveau, se transformant souvent en escaliers. Les Canuts (ouvriers de la soie) occupaient des immeubles conçus spécialement et dimensionnés pour contenir les imposants métiers à bras et nouvelles mécaniques inventés par Jacquard : hauts immeubles aux nombreuses fenêtres. Des passages nord-sud dans le sens de la pente, les fameuses traboules, furent créés pour faciliter la circulation des piétons.

 

Le Vieux Lyon et ses traboules

Les traboules, ces raccourcis en forme de passage intérieur, permettent de communiquer d'une rue à l'autre en traversant un ou plusieurs immeubles et cours. Elles recèlent des curiosités architecturales : escaliers à vis, façades et galeries.

Trabouler, du latin "trans ambulare", signifie "passer à travers". Particulièrement nombreuses dans le Vieux Lyon, elles permettaient, au Moyen-Age, de rejoindre rapidement les bateaux sur la Saône. Elles ont abrité les allées et venues clandestines des Résistants lyonnais pendant la Guerre 39-45. Les principales traboules sont : - 10 et 12 rue St Georges (cour et jardin intérieur, ouverts de 7h à 19h) - 27 rue St Jean au 6 rue des Trois Maries : la traboule permet de traverser deux cours à galerie du XVIe siècle entièrement restaurées à l'aide d'enduits de couleur vive. - 40 rue St Jean au 5 place Neuve St Jean. - 54 rue St Jean au 27 rue du Bœuf : la plus longue traboule du quartier. Elle traverse quatre cours et quatre bâtiments. - 2 place du Gouvernement au 10 quai Romain Rolland : le bâtiment du n°2, construit au 16° s., abritait en fait l'hostellerie de St Christophe, qui abritait les voyageurs. L'édifice a conservé quelques éléments de décor gothique. La traboule conduit à la cour haute, alors située au-dessus de l'écurie, puis rejoint le quai Romain Rolland.

 

La Cathédrale St Jean-Baptiste

8, place St Jean, 69005 Lyon

La cathédrale fut construite de 1180 à 1480, elle mesure 79 m de long, 26 m de large, 32 m de haut (voûte principale). Sa façade date du début du XIV° s. La grande rose de 1392, oeuvre de Jacques de Beaujeu mesure 8 m de diamètre.

L'horloge astronomique, construite en 1598 par Nicolas Lippius, sonne à 12h, 14h, 15h et 16h. L'orgue, acheté en 1842 par cardinal de Bonald, se composait de 15 jeux, au fond du choeur. En 1936, il est porté à 50 jeux et placé dans le transept sud (édifice national). La cloche, fondue en 1622, est l’une des plus importantes connues, de 8 à 9 tonnes et 2m19 d’envergure. Ce bourdon nommé Anne-Marie de la Primatiale est mis en mouvement uniquement lors de grandes solennités (10 à 15 fois par an, dont le 8 septembre pour le voeu des échevins). Les grandes dates de la cathédrale : 1245 : 1er Concile de Lyon avec Innocent IV 1271 : accueil de la dépouille de Saint-Louis mort à Tunis 1316 : couronnement du pape Jean XXII 1562 : dégradation par les troupes calvinistes 1600 : mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis 1805 : Napoléon Ier et Joséphine sont reçus par le cardinal Fesch, oncle de l’empereur. L'application « ZeVisit » permet un circuit audio-guidé en 7 étapes intérieures ou extérieures, téléchargeable sur www.stjean.net Les travaux vont se poursuivre par tranche dans les années à venir : Fin 2016 l’horloge pour plusieurs mois Début 2017 la poursuite de la nef. Il reste au moins 5 ans de travaux jusqu’à la rénovation totale de l’intérieur.

 

Basilique-Abbaye St Martin d'Ainay

11, rue Bourgelat, 69002 Lyon

Seule église romane de Lyon datant de la fin du 11ème siècle, à l'emplacement d'une église carolingienne construite au 9ème siècle.

Les archives mentionnent une église dédiée à St-Martin et à Marie à l'emplacement de ce qui était à l'époque le confluent du Rhône et de la Saône dès le 9ème siècle. Des travaux de modernisation ou de reconstruction sont ensuite entrepris à la fin du 11ème siècle par l'abbé Gaucerand afin de transformer cette église dans le style roman. Cette abbaye se développe rapidement et connait une prospérité matérielle grâce à l'aquisition de terrains. Dès le 13ème siècle, le culte des martyrs de Lyon s'y développe. Endommagée lors des guerres de religion au 16ème siècle, les possessions de l'abbaye se réduisent dans les siècles suivants, jusqu'à se résumer à la seule église St-Martin au 18ème siècle. Utilisée comme grenier à fourrage pendant la Révolution, elle fut menacée de destruction au début du 19ème siècle, étant en très mauvais état. Il fut finalement décidé d'effectuer une restauration importante qui transforma grandement l'église d'origine. Construite à l'origine sur un plan basilical, elle abrite autour du chœur les 4 colonnes romaines de l’autel de Rome et d’Auguste, qui se trouvait sur les pentes de la Croix-Rousse en l'an 12 avant J-C. On y trouve également des mosaïques, peintures et sculptures datant de l'époque romane mais aussi du 19ème siècle, comme la peinture réalisée dans l'abside par le peintre lyonnais Hippolyte Flandrin en 1855.

 

Musée des Confluences

86, Quai Perrache, 69002 Lyon

Au-delà d’un emplacement géographique qui le définit, le musée des Confluences – qui porte avec beaucoup de justesse son nom – est une philosophie de la rencontre, un goût de l’échange, une intelligence de regards croisés.

Ce projet dynamique, adossé aux questions, enjeux et défis contemporains, est inédit dans l’univers multiple des musées européens d’aujourd’hui. Sa raison d’être et son ambition sont d’interroger le « temps long » seul à même de comprendre la complexité du monde et d’assurer sa mission fondamentale de diffusion des connaissances.

Pour ce faire, le département du Rhône a fait le choix d’une création architecturale, forte, originale, en relation et en écho du projet intellectuel et conceptuel du musée. Situé au confluent du Rhône et de la Saône, le bâtiment conçu par l’agence autrichienne CoopHimmelb(l)au s’articule entre Cristal et Nuage, entre le minéral et l’aérien. Une architecture exceptionnelle – et d’une extrême fonctionnalité – en écho à la modernité du projet, à son caractère inédit, à l’expansion de son champ d’investigation et à la variété dans le temps et l’espace de ses collections.

Le musée a en héritage plus de 2,2 millions d’objets peu à peu rassemblés en une histoire d’un demi-millénaire, du XVIIe au XXIe siècle.

C’est la Terre depuis les origines, et l’humanité dans son histoire et sa géographie que le musée des Confluences interroge.

En partant de ses collections, il associe les recherches les plus récentes dans tous les domaines des sciences et des techniques, de l’archéologie et de l’ethnologie, de la muséographie et de la médiation des savoirs. Avec pour défi de s’adresser au plus grand nombre, le musée convie toutes les disciplines à susciter la curiosité, l’interrogation, le plaisir de comprendre et l’envie de connaissances.

 

 

 

Parc de la Tête d'Or•  Nous acceptons les enfants • Lyon, Rhône-Alpes, 69006

En longeant les berges du Rhône vers le Nord, vous passerez à proximité de bateaux-restaurant, bateaux-bar avant rejoindre le plus grand parc de Lyon.

 

Parc de Gerland•  Nous acceptons les enfants • allée Pierre de Coubertin, Lyon, RA, 69007

Par les berges du Rhône vers le Sud : aires de jeux, skatepark et jardins

 

Piscine du Rhône•  Nous acceptons les enfants • 8 Quai Claude Bernard, Lyon, 69007

Piscine olympique rénovée sur les berges du Rhône Ouvert de Juin à Septembre

 

Gare de Lyon Part-Dieu•  Tourisme • Lyon, 69003

La principale gare de Lyon : Part-Dieu accessible en métro sur la ligne B, arrêt "place Jean Jaurès" puis 10-15 min de marche pour rejoindre chez nous.

 

Pôle de Commerces et de Loisirs de Confluence•  Nous acceptons les enfants • Lyon, RA

Nouveau centre commercial à Lyon très bien intégré à son environnement naturel et urbain. Boutiques, restos en terrasse, ludothèque, mur d'escalades et jardins autour pour contenter petits et grands.

 

Café-Théâtre Le Complexe du Rire•  Arts et Spectacles • 7 Rue des Capucins, Lyon, 69001

Café-théâtre populaire et célèbre à Lyon

 

Espace Gerson•  Arts et Spectacles • 1 Place Gerson, Lyon, 69005

Café-théâtre populaire et célèbre à Lyon

 

Le Boui Boui•  Arts et Spectacles • 7 Rue Mourguet, Lyon, RA, 69005

Café-théâtre populaire et célèbre à Lyon

 

La Halle Tony Garnier•  Arts et Spectacles • 20 Place docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon, RA, 69007

Foire des vins, Foire du tourisme MAHANA

 

ENS de Lyon•  Autre • 15 parvis René Descartes, Lyon, RA, 69007